Le jeûne intermittent consiste à manger une partie de la journée et à se priver d’aliments l’autre partie. C’est une technique de jeûne moins contraignant que le jeûne hydrique par exemple. Peu agressif pour l’organisme, elle s’avère très bénéfique !
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Un impact positif sur les gènes et les hormones
Lorsque vous faites un jeûne intermittent, l’organisme ajuste les hormones pour répondre aux besoins de l’organisme. Il s’attèle à utiliser les réserves stockées sous forme de graisse. Dans le même temps, un processus de réparation cellulaire avancé est enclenché. Principalement, le taux d’insuline dans le corps diminue, ceci facilite l’élimination des graisses. On constate aussi une hausse des taux d’hormone de croissance, ce qui optimise la prise de muscle et leurs tonifications. Les gènes relatifs à la lutte contre les maladies et la longévité sont également stimulés.
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La perte de graisse et de poids
En période de jeûne intermittent, on note une augmentation du métabolisme. Ce phénomène résulte de la baisse de l’apport calorique et du réajustement de la production des hormones. La brûlure de la graisse est ainsi favorisée par la hausse des hormones de croissance, de la noradrénaline et une baisse d’insuline. Ces graisses mises à disposition sont utilisées par l’organisme pour la production d’énergie. D’après des recherches scientifiques, le jeûne sur 58 h augmente considérablement le rythme du métabolisme. On estime que la perte de poids est d’environ 8 % après trois ou une vingtaine de semaines. Il faudra tout de même d’autres études pour plus d’éclaircissement.
La réduction de la résistance à l’insuline
Lorsque votre organisme développe des aptitudes à résister à l’insuline, il contrôle mieux la glycémie. Cela contribue une barrière contre l’apparition d’un diabète de type 2 par exemple. C’est une technique souvent utilisée chez les personnes diagnostiquées de prédiabète. Après quelques semaines, on note une baisse de la glycémie d’environ 5 %. Il se pourrait qu’on ait des différences entre les hommes et les femmes. De longs jours de jeûnes entrainaient l’effet inverse chez les personnes de sexe féminin.
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Lutte contre les stress oxydatifs et l’inflammation
Plusieurs maladies chroniques et le vieillissement sont dus au stresse oxydatif. Grâce au jeûne intermittent, l’organisme peut développer des capacités à lutter contre ce stress. Des études sur les animaux prouvent que ce type de jeûne pourrait augmenter la longévité chez l’espèce humaine. C’est aussi une alternative dans la lutte contre l’inflammation, une source de plusieurs maladies.
Des avantages pour le mental
Au cours des jeûnes intermittents, différents processus métaboliques favorisant l’activité cérébrale ont lieu. Des études sur les animaux ont prouvé que cette technique de jeûne permettait la croissance de nouvelles cellules nerveuses au niveau de l’hippocampe. Ceci contribue à l’amélioration de la fonction cérébrale. Outre ce fait, le jeûne intermittent facilite la sécrétion du BNDF (facteur neurotrophique dérivé du cerveau). Une baisse de cette hormone peut être source de plusieurs maladies cérébrales.
Quid des inconvénients
Sachez que le jeûne intermittent n’a pas que des avantages. Il peut être par exemple la source : des changements d’humeurs, de suralimentations, de dépression, de baisse d’énergie, de colère, de fatigue, de prise de poids, etc. Pour éviter tous ses effets secondaires, vous devez absolument respecter les conditions d’un jeûne intermittent selon vos traits personnels.